C’est l’un des rares restaurants surplombant Paris. Maillon incontournable de la chaîne Costes, le Georges bannit le graillon du Centre Pompidou.
Rien de tel que ponctuer la visite d’un musée par un dîner. Perché au dernier étage du Centre national d’art et de culture, le Georges propose des plats aussi aériens que son panorama parisien. Un panorama qui vole souvent la vedette aux collections permanentes et temporaires. On profite des nocturnes, le jeudi, pour allier plaisirs visuel et gustatif.
On a d’abord l’impression d’entamer une nouvelle exposition. Les quelques boxes dispersés aux quatre coins de la salle de restaurant sont des œuvres d’art en soi. Des coques argent aussi « molles » que les montres de Dali d’où émanent une lumière vert fluo. À l’intérieur, deux, trois tables, avec pour seul élément décoratif une rose rouge, véritable marque de fabrique. Le motif se multiplie en terrasse, dans un décor encore plus minimaliste et, surtout, linéaire. Une formule industrialo-chic qui n’exclut aucune forme de romantisme, comme en témoigne la majorité de couples alentour.
Énième poste « Costes »
À la carte, bien sûr : les recettes emblématiques des frères Costes, du jus de carotte fraîchement pressé, à la salade de haricots verts croquants, en passant par le club sandwich « traditionnel » et le silver cod – pavé de cabillaud – « alan yau ». À goûter absolument : le tigre qui pleure. D’une tendresse exceptionnelle. Petite déception côté desserts, surtout quant aux milles-feuilles aux fruits rouges, qui pourrait tout aussi bien sortir du congélo. Hormis ce léger impair, on fonce au moins y boire un verre.
Le Georges
19 Rue Beaubourg, 75004 Paris
01 44 78 47 99