Ouvert depuis peu dans la rue dont il porte le nom, face aux grilles du Jardin du Luxembourg, ce charmant restaurant s’impose comme un point de chute truculent au sortir du Musée du Sénat.

 

Les habitants du quartier lui connaissent nombre de prédécesseurs, du Café Psycho, au Chill Out en passant par le Thé Cool, dont aucun n’a jamais remporté pareil succès. Souvent complet, le Petit Médicis plaît, cela ne fait aucun doute.

Qu’y mange-t-on ?

De tout. Une salade de haricots verts-sucrine, des œufs en cocotte et tempuras de crevettes, en entrée ; un saumon grillé à la plancha, une entrecôte saisie dans la cuisson de son choix, des linguine au foie gras, en plat principal… Côté desserts, on oscille entre tradition et invention. Le sablé aux framboises n’a d’égal que le généreux mille-feuille à la vanille ou la tarte tatin maison. Mention spéciale pour les frites taillées au couteau dont on ne trouve d’équivalent alentour et pour les amuse-bouches dont la variété et le raffinement ne cessent de surprendre la clientèle.

Rétro mais pas trop

Contrairement à ses ancêtres maintenus dans l’ombre du Rostand et du Fuxia, le Petit Médicis ne passe pas inaperçu. Sa devanture noire et rouge évoque le roman de Stendhal autant que l’élégance de la décoration intérieure. Passée la terrasse chauffée, on franchit le seuil d’un bistrot on ne peut plus chic avec son mobilier et ses murs en bois ciré, ses banquettes en cuir foncé et sa céramique au sol. On boit dans des verres à whisky comme des gentleman de la Belle Époque ; mais on voit surtout à quel point l’espace a été, au fil du temps, optimisé. Mieux vaut réserver, car même la salle du bas ne saurait éponger une vague intempestive de gourmands.

 

Le Petit Médicis

13, rue de Médicis, 75006

01 43 26 91 63