Penelope Curtis, directrice de la Tate Britain
Bonjour et merci à tous d’être venus.
C’est tout de même incroyable qu’il n’y ait jamais eu d’exposition consacrée aux dernières années de Turner. La nôtre est vraiment la première à se concentrer sur les quinze dernières années de sa vie, depuis ses soixante ans jusqu’à sa mort.
Il s’agit d’un travail d’équipe entre Sam Smiles, professeur d’histoire de l’art à l’université d’Exeter, David Blayney Brown, conservateur des peintures anglaises (1790-1850) à la Tate Britain, et Amy Concannon, conservatrice adjointe à la Tate Britain également. Certains d’entre vous ont déjà pu jeter un œil à l’accrochage mais le trio vous guidera à tour de rôle à travers les salles.
Si nous avons réussi à replacer les œuvres tardives du peintre dans un plus large contexte, c’est grâce à des prêts internationaux. J’espère que nous sommes parvenus à rendre la modernité de Turner qui voyait le passé comme un tremplin vers l’avenir. Sa peinture se lit à double sens : en renouant avec des thèmes de sa jeunesse, il réfléchit à sa propre postérité, en tant qu’héritage pour l’Angleterre tout entière. Comment le verrait-on après sa mort ?
Turner n’était pas classique. Les thèmes antiques ou historiques servaient de pont, de transition, de trait d’union entre le passé et le présent, voire l’avenir.
Sam Smiles, professeur d’histoire de l’art à l’université d’Exeter
Bonjour à tous.
Je m’appelle Sam Smiles. La visite (25-20 minutes) peut commencer.
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