En tant que Réunionnais, rien n’obligeait Roland Garros à s’engager dans l’armée française. Sous-lieutenant pendant la Première Guerre Mondiale, il est le premier aviateur à utiliser un dispositif permettant de tirer à travers le champ de son hélice. Fait prisionnier après une panne fortuite, il s’échappe, refuse le poste de conseiller que lui propose Clemenceau et repart au front dont il ne reviendra malheureusement jamais. Si aucun Allemand ne revendique de victoire sur le pilote français, celui-ci aurait disparu la veille de son trentième anniversaire. Frustrant.